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Résultats des coureurs

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9 commentaires

• Mardi 21 juin 2016
  De David

  

  désolé pour ce Bravo tardif mais je n'avais pas vu ton compte-rendu en mai :-)

• Samedi 21 mai 2016
  De Florent

  

  bravo !
  
  

• Vendredi 20 mai 2016
  De VincentDém

  

  Félicitations à vous 2,
  sur l'UBVT je me suis également posé la question: "pourquoi tant de coureurs avec des bâtons".
  C'est sur le parcours que l'on en comprend mieux l'utilité.
  Et encore bravo !

• Jeudi 19 mai 2016
  De Ced

  

  Chapeau bas !!!
  Bravo...

• Jeudi 19 mai 2016
  De Tiatia

  

  Merci Frank pour ce magnifique compte-rendu de course. Ce qui est important c'est le planté de bâton!

• Jeudi 19 mai 2016
  De Frank

  

  Plantons le décor ! Bellevaux 1100m , petit village de Haute Savoie dans le Chablais, région coincée entre le lac Léman et la vallée de l'Arve.
  Les trails du Brevon, 3 courses, une marche, pas de prime. La course 37.6km/2820D+. Trail annoncé technique.
  Location dans un petit chalet dans le hameau des Mouilles chez Emma et Alphonse, de typiques savoyards qui connaissent la région comme leur poche, une bonne adresse.
  Arrivée le vendredi soir, retrait des dossards le samedi et repérage du dernier km en prévision de la bagarre finale pour le podium !
  Beau temps annoncé pour le lendemain avec température de 10°c. Idéal sauf le terrain détrempé par des pluies importantes toutes la semaine.
  Dimanche 7h30, 3°c et je rencontre au départ le traileur népalais Dawa Sherpa: 1 euro par inscription est reversé à son association qui construit des écoles au Népal.
  1ère constation : je suis un des rares à ne pas avoir de bâtons.
  Départ tranquille en descente pendant 4.5 km le long du Brevon puis première difficulté avec D+600. Et là, surprise. Ils s'enquiquinent pas les savoyards, on trace "tou dré dans la pente, mon p'tit gars !" Des pentes à 29% dans du gras, faut bien s'accrocher et éviter de se prendre dans l’œil le bâton du coureur devant toi. Puis vient la descente, raide, glissante, technique, j’étais complètement tétanisé , mes fréquences cardiaques ne descendaient pas ! Je retrouve en bas mon fan club qui m'accompagne pendant 500m (10.5 km/1h45 pour vous rendre compte de mon extrême lenteur). Deuxième difficulté moins raide mais plus longue D+800m, j'y vais mollo. J’aperçois sur mon coté gauche des calvaires tous les 20 m et je me dis qu'ils ont de l'humour les organisateurs "un vrai chemin de croix" et en effet il s'agit bien de cela. "Jésus soulève sa croix", "Simon aide Jésus", "Jésus meurt". Je suis toujours vivant en haut de la montagne d'Hermone avec une vue magnifique sur le Léman. J'entame la deuxième descente annoncée dangereuse au briefing du matin et en effet, toujours du gras, des pierres roulantes et cette déclivité que nous ne connaissons pas dans nos régions. 1er ravitaillement bien fourni à Reyvroz, petit village posé dans un écrin de verdure ceinturé par les montagnes. Je ne m'attarde pas et je finis la descente pour retrouver le Brevon que l'on franchit sur un petit pont métallique suivi d'une échelle !Et on attaque la grosse difficulté du trail 6 km d'ascension , D+1000, d'abord en forêt puis les arbres font place aux alpages, les mêmes pentes à 29%. On débouche dans une clairière et une vision insolite s'offre à moi: je vois 100 m au dessus de moi, sous une barre rocheuse des petits bonhommes qui montent, qui montent !Pour aller là haut, faut monter une pente de dingue, glissante , ravagée par 300 coureurs ! Je débranche mes neurones, je fais du quatre pattes. Là, moralement c'est dur. Arrivé en haut, le parcours devient moins technique on peut recourir sur les crêtes avec des vues imprenables sur la vallée. Mon corps tient, pas de crampes, le moral est là. Je m'alimente régulièrement, je grignote ma pâte d'amande faite maison et mes sandwichs au Chavroux.2ème ravito au chalet de la Buchille. Je ne m'attarde toujours pas car tout va bien. Dernière difficulté avec passage dans des névés, remontée de ruisseau, pataugeage dans la boue, passage technique avec vide à droite chaîne à gauche pour s'accrocher, et ça n'en finit pas de monter jusqu'au K33. Dernière descente de 4 km où mes quadriceps ont hurlé, non pas de douleur, mais ils avaient décider de se mettre en gréve! une impression de jambes molles, je ne contrôlais plus mes appuis, j'avais la trouille de tomber ce qui arriva rapidement mais sans bobo. Dernier km le long du Brevon puis arrivée en montée avec mon fan club qui faisait plus de bruit que les grosses cloches des vaches savoyardes. J'ai raté le podium de justesse seulement 2h45 derrière le premier.
  Je suis ravi de cette première expérience alpine. La montagne, c'est magique.
  Mais pour progresser , il faudra travailler les descentes, muscler mes quadris de myopathe. Quant aux bâtons, c'est une question de philosophie mais pour avoir essayé le lendemain, c'est clair que ça aide et ça soulage les quadris. A méditer. A l'arrivée, repas avec saucisses gnocchi que c'est bon. Douches froides, de l'authentique je vous dis !
  A J+4, j'ai toujours du mal à marcher. Maintenant récup 15 jours avant de nouvelles aventures. Je vais peut être faire une compet de marche nordique avec Lu pour maitriser les bâtons et la technique de poussée.

• Dimanche 15 mai 2016
  De David

  

  alors ?

• Mardi 12 avril 2016
  De Lu

  

  Ma première marche nordique!

• Dimanche 24 janvier 2016
  De Frank

  

  Mon premier trail alpin pour mon anniversaire !