Semi marathon de Normandie
0 commentaire
Cédric qui a bien terminer le semi marathon de Rouen, enchaîne les courses. Il a couru en famille le semi de Normandie. Il nous raconte:
«J'ai pris le départ avec ma cousine (Elisabeth du Havre pour les présentations) puisqu'elle était venue courir les foulées de Préaux (elle avait d'ailleurs fait un podium pour le 15 km dans sa catégorie; ça, c'est de la pub pour la famille).
Je me fixe pour objectif de la suivre jusquà l'arrivée (je sais, c'est petit joueur mais j'avais déjà eu du mal à la suivre aux foulées). Nous partons du Pont de Normandie, côté Honfleur sous un rayon de soleil, et nous profitons du paysage pendant tout le passage du pont car nous savons que le reste du parcours sera moins glamour. Le départ est lent dans la côte du Pont, il y a beaucoup de monde (1600 partants) et nous piétinons pendant toute la montée. Si bien qu'à la sortie du Pont au km 2, le chrono affiche déjà 12mn, soit plus de 2 mn de retard sur mon temps de référence du semi de Rouen. Conscient du mauvais départ, nous nous engageons pour une lutte contre la montre et entamons une remontée en slalomant entre les coureurs mais la ligne droite est longue (7 km) et nous sommes face au vent, même s'il souffle moins fort que la veille, heureusement...
Nous grignotons rapidement du temps chaque km et je me prends à réver de tenir ce rythme jusqu'au bout, ce qui ferait un très bon chrono. Mon lièvre continue son slalom géant même si certains hommes la regarde les doubler d'un mauvais oeil et je m'accroche jusqu'au km 15 où je dois me résigner à lacher prise. Je sais qu'à partir de là, ce cera difficile pour moi sur ces longues portions des avenues du Havre. Les 6 derniers km seront longs et les secondes d'avance sur le chrono fondent à vue d'œil. Je franchis finalement la ligne d'arrivée en 1h44, soit 2 mn de plus qu'au semi de Rouen. Tiens, tiens, c'est justement les 2mn perdues au départ ! Regrets... Elisabeth finit en 1h42. Ah si j'avais trouvé la force de résister... Et finalement, une conclusion bizarre me vient à l'esprit (la fatigue sûrement) : nous avons couru plus vite que notre moyenne; étrange non ? En prime quelques photos souvenirs. Ma tête à l'arrivée révèle mon état de décomposition avancée...»