Semi des boucles de la Seine
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Il m'est tout à fait impossible de mettre des commentaires car il est interdit de se moquer du président. Et puis, il narre très bien son aventure.
Chers amis sportifs de Passion sports nature, BONJOUR !
Je m’en vais sous cette plume vous narrer mon semi marathon de ce matin du 13 mars. Je devrais plutôt l’appeler mon périple. La «blonde», vous raconte son aventure.
Ça commençait déjà très mal, j’avais oublié de mettre en marche mon réveil, résultat ½ heure de retard au lever, plutôt que de partir à 8h30, je suis parti à 8h50. (Sans le savoir c’était le début de ma galère).
J’arrive à stationner la voiture avec bien du mal, il est 9h40. Je stresse, j’aime bien arriver 1 heure avant le départ. Pour le coup s’est loupé. Je pars en courant retirer mon dossard, je retourne vers ma voiture, et là, le trou noir, dans la précipitation je n’ai pas repéré ni la rue ni l’endroit où je me suis stationné.
Durant une ½ heure je cours dans toutes les rues autour du PC course, en vain. Pas moyen de trouver un repère, un carrefour, une maison, rien. Je me voyais rentrant à La Vieux-Rue sans avoir couru, du moins le ½ marathon.
A 10h05, 10 mn avant le départ, il me fallait trouver une solution, de toute façon, quand bien même je retrouverais ma voiture, il sera trop tard, le départ sera donné. J’étais en survêtement sur un cuissard et en tennis, j’avais mon dossard. Rien ne s’opposait à ce que je puisse prendre le départ.
Il est 10h10 Je me rends au poste de secours leur explique mon problème. Le temps de retirer mon survêtement, d’installer la puce de contrôle sur une chaussure, et d’attacher mon dossard avec des épingles chinées à un coureur, j’arrive sur la ligne de départ en sueur, 1 à 2 mn avant le coup de canon !
Je n’ai jamais été aussi bien échauffé au départ d’une course. Aux dires des autres coureurs, dés le départ, je tournais à plus de 13 à l’heure. J’ai longtemps tenu la cadence, j’ai même accéléré. J’étais bien jusqu’au 15ème kilo, où là j’ai commencé à sentir les kilomètres dans les jambes, (tu parles, j’en avais fait au moins 6 de plus au cours de l’échauffement). J’ai fini la course en 1h40 et 20 secondes (temps chrono course). Ravi, puisque je m’étais fixé comme objectif 1h40.
Mais à l’arrivée, mon problème de voiture restait entier, mais où est elle donc? Durant la course j’ai essayé de me remémorer l’endroit où j’aurais pu me garer. J’avais quelques repères, mais trop vagues pour être sérieux. Après un ¼ d’heure de recherche, j’interpelle un coureur qui gentiment me propose de m’emmener dans son véhicule et de chercher dans les rues de Saint-Pierre lés Elbeuf J’accepte et refais le parcours dans le sens de mon arrivée. Nous mettrons encore environ 20 mn avant de trouver enfin la voiture garée à quelques mètres de la ligne de départ.
Voilà, Je sais, je suis blonde mais je me soigne.
La morale de cette histoire, c’est que quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes, des bonnes jambes !! La morale de cette morale, c’est que quand on a un objectif sur une course, il suffit de perdre sa voiture !!
Pour votre info ; il est interdit de se moquer du Président même si vous en avez très envie. En tout cas, il a déjà couru 3 courses depuis le début d’année ;
Le 20 février ; Morogue Sancerre, un trail de 30 km couru dans les vignes en 3h09mn. Le 06 mars, les 10 km de la Bolhardaise couru en 44° 32°° Le semi des boucles de la seine el 1h40°20°° Les p’tits jeunes n’ont qu’à bien se tenir.
En attendant, je vous dis à samedi prochain 9heures au Pratelli.
Sportivement
Jean-Luc