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Ce marathon est mythique et c'est une première pour le club. La beauté de la baie nous promet un magnifique marathon. Gigi, Jean-luc, Lætitia et Cédric (le bleu) se sont engagés. C'est donc un week-end festif autour de cette course qui s'organise. Les épouses, les enfants et les amis sont du voyage car le petit groupe participe à la marche découverte du mont Saint Michel. Le départ est donné le samedi matin avec Saint Malo comme point de rencontre et pause-déjeuner. Le village marathon nous présage de l'ambiance, extra ! On retire nos dossards, sympa nos prénoms sont écrits dessus. Bien sûr, on se fait photographier devant la carte du marathon. Après tout, ça ne fait que 42 kilomètres. On a aussi une petite pensée pour Patrice qui aurait bien aimé nous accompagner. On remarque aussi que le Crédit Agricole est pas trop implanté dans la région. Du coup, on lui a fait un reportage photo bancaire rien que pour lui.

Le cap est ensuite mis sur les chambres d'hôtes où on retrouve les amis Sylvia et Jo. L'accueil de la propriétaire n'est pas très chaleureux, elle nous annonce même regretter de nous avoir acceptés chez elle. Petite précision, Jean-Luc lui a dit que nous prennions le petit déjeuner à 5 heures, un peu tôt pour elle (mais pas que pour elle :/). Mais bon, on profite de la piscine chauffée et les baroudeurs en camionette qu'est la tribu Vincent peut rester garée dans l'enceinte. Bien évidemment, le soir, c'est pasta-party, mais sans apéro. Tout le monde va se coucher de bonne heure après avoir préparé ses affaires. La nuit va être courte.

Levé 5 h pour Gigi, Cédric et Jean-Luc. Le petit déjeuner se prend avec le sourire radieux de la propriétaire (nan, c't'une blague). Lætitia arrive à 5h30. On se rassure, on déjeune bien et on se dit que tout va bien aller, on est prêt. 6 heures, départ pour la navette, les yeux pas trop en face des trous. La navette nous dépose à Cancale. On voit déjà le mont de l'autre côté de la baie. Ça fait loin quand même, 42 km. Le temps est ensoleillé, le vent souffle de la terre, il ne fait pas encore très chaud à 7h30. On enfile nos sacs poubelle pour se protéger. On se promène sur le bord de mer. L'ambiance est super et que de monde. Tout doucement, l'heure arrive, on se place dans le wagon des 3h30-3h45.

Ça y est le départ est donné, ça commence par une belle montée, on reste groupé. On réussit à rester groupé plusieurs kilomètres. Lætitia se fait tranquillement distancer par les garçons et décide de faire un arrêt pipi. Adieu les gars, à dans 3 heures. Gilbert et Jean-luc restent en couple et c'est Cédric qui se fait distancer. Il se trouve rattraper par Lætitia au km28. Revoilà le duo habituel reformé. Cédric est fatigué et perd Lætitia au km30. Puis, c'est Gilbert qui arrive au niveau de Lætitia au km 35. Mais que fait il là, il devrait déjà être loin ! Le Gigi a des crampes, après un arrêt pipi, les jambes sont devenues dures comme du bois, il a du mal à courir.Moralité, pisser ou courir, il faut choisir. Jean-luc est quelques mètres devant. Il a une belle foulée, on voit la résistance du bonhomme et l'expérience de ses 7 marathons. Quel plaisir de se retrouver à 2, Lætitia et Jean-Luc ensemble pendant 5 kilomètres. Lætitia qui en a gardé sous la basket le lâche. Ça y est c'est le mont, quel merveille.

Lætitia termine en 3h42, Jean-luc en 3h44, Gilbert en 3h55. Cédric finit son marathon 800 mètres trop tôt. Il est pris d'un malaise et s'écroule. Les secours mettent une heure à arriver sur les lieux pour le soigner. Pendant ce temps là, le trio déjà arrivé s'inquiète et cherche à avoir des nouvelles. C'est finalement Isabelle qui le retrouve, errant sur le parvis. Quelle frayeur ! Les accompagants ont terminé leur marche et tout le monde se retrouve. Les marcheurs sont enchantés, le guide était très sympa et leur a une promenade très ludique… dans les sables mouvants. On décide de rentrer tout de suite, Cédric est pas au mieux. On reprend la navette pour retourner aux voitures. On sort quand même les bulles, les chips et les rillettes.

Bref, que d'aventures, mais que de souvenirs. C'est un marathon magnifique, on est porté par le flot des coureurs, les spectateurs sont partout ou presque. On est encouragé par son prénom, les ravitos sont impeccables. Que du bonheur, à refaire.