Ces deux trails sont réinscrits après un arrêt de 7 ans. Nous y allons en force, nous sommes 4. Les gars sur la Neuvillette( c'est pour les ...) et la fille sur le Chant d'Oisel. Les distances sont allongées par rapport à ce qui est annoncé, 14km7 et 34km7, nous ne l'apprendrons qu'à la fin.

Gilbert nous raconte la Neuvillette:

«3 inscrits sur la Neuvillette: François en pleine forme mais sans son vélo, Fabien, qui après plusieurs entrainements très sérieux s'attaquait à une course et moi: Gilbert certainement trop confiant visant sûrement la première place "qui sait" mais sachant que Denis et Guillaume étaient là,  je voyais déjà ma place descendre au classement....

Après le départ du 32 km que Lætitia commentera, c'est place au 13 km qui sera de 14km700 que nous nous élançons. La fleur au fusil, je pars dans les dix premiers, mais au premier kilomètre ma cheville est victime d'une ornière sur le parcours....Je ralentis ma foulée, surtout sur  la première côte. À l'entrainement, je les monte plutôt facilement!( Pffff, vantard ndw * ) Le reste du parcours se fera sans trop de difficultés mais je ne parviendrai pas à revenir sur une dizaine de coureurs qui m'ont doublé sur ce début de parcours. Je finis en 1h09 minutes, François qui espérait me rattraper  finit juste derrière la première féminine en 1h12 minutes et Fabien pour sa toute première en 1h 17. Bravo aux coureurs de Pâques  qui n'ont pas trouvé les œufs mais ont bien couru en ce dimanche d'avril couvert. À bientôt pour d'autres courses.»

Et Lætitia, la webmaster, je raconte le Chant d'Oisel:

«Pas chaud ce matin, mais je retrouve d'autres copines, on papotte, ça réchauffe. Je pars doucement et je profite du parcours: le château de Rapemont, l'abbaye de Fontaine Guérard, le domaine de Jacques Anquetil, les sous bois couverts d'anémones et de jacinthes, la gadoue qui glisse, les ornières bien profondes ou j'ai pas pied, la glaise qui collent aux chaussures... La boucle de 20km passe bien, j'enchaîne sur celle de 14.7km avec les collègues du boulot qui m'encouragent au passage. J'ai un énorme coup de barre au 30^ème km soit 2h35 de course. Un bénévole me signale qu'il reste 5 km et que les autres aussi souffrent et me félicite pour mon courage. Ces quelques mots gentils font très plaisir et me remonte le moral. Je continue, je cours, les montées à 2 à l'heure mais j'avance, je trouve des compagnons de route qui me lâchent les uns après les autres et je finis la course toute seule, terriblement dur ces derniers km.

Et puis, c'est l'arrivée, Jackie, l'infatiguable reporter qui nous offre ces magnifiques photos de courses souffle au speaker:« tu lui demanderas si elle ne s'est pas noyée dans les ornières.» Et je réalise que c'est fini, je suis contente, je retrouve le sourire, merci Jackie! Je termine en 3h08, 3^ème féminine et 1^ère de ma catègorie. Que c'était dur, j'ai bien plus souffert que sur marathon, mais en trail, avec un autre esprit et sur un parcours nature.»

PS: je suis toujours aussi bavarde.

* note de la webmaster :)