Tri condat hent
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L'heure de la sortie club a sonné. Sont de la partie et en couple, Jean-Luc et Odile, Jacques et Chantal, Richard et Nelly, Cédric et Isa, Lætitia et Thierry. Jean-Luc, Jacques et Richard arrivent le vendredi dans leur gîte grand luxe typiquement breton. C'est une ancienne écurie transformée, c'est magnifique! La propriétaire les accueille avec le far breton et des fleurs. Si vous cherchez à louer à Baden, l'adresse est bonne, on va même leur faire un peu de pub en vous donnant leur adresse. Lætitia arrive dans son gîte le samedi, bientôt rejointe par Cédric. Le-dit Cédric va lui être hébergé dans son Calif', enfin on note quand même une petite mésaventure. Ce camion a une super fonctionnalité, la fermeture automatique des portes, c'est génial! Notre Cédric a un super bug quant à lui, l'oubli des clefs sur le siège arrière. Isa, de son côté, en bonne épouse 2.0 a l'option super-patience-à-toute-épreuve. Il a donc fallu trouver un garagiste le soir à 19 h pour qu'il ouvre le véhicule et que la petite famille n'ait pas à dormir à la belle étoile (fait frais la nuit). À ce propos, il faudrait voir avec notre trésorier pour obtenir une rallonge sur la participation du club pour le remboursement des frais annexes de Cédric. Enfin, tout le monde se retrouve et commence l'apéro party de veille de course, ouf.
Chantal et Richard officient au BBQ, ils assurent et on se régale. Bien sûr, nous sommes très sobres et on ne boit que de l'eau. On mange uniquement des pâtes et de la viande maigre. Ha bah non, en fait c'est pas du tout ça au menu et on ripaille avec entrain.
Dimanche matin, première fournée vers Monterblanc avec Isa, Chantal et Odile qui font la rando de 21 km (21 km en marchant, sont folles) et Jean-Luc qui aime bien prendre son temps pour être bien prêt une heure avant le début de la course. C'est qu'il faut qu'il se prépare, entre le laçage des chaussures, le petit pipi et le choix de la tenue, il faut bien une heure. Deuxième fournée avec Richard, Jacques, Lætitia et Cédric qui arrive 30 minutes avant le départ. Nous on est prêt tout de suite, on sent la maîtrise de l'avant course et la zenitude. Jean-luc, Cédric et Lætitia sont sur le 21 km, Richard et Jacques sur le 10 km.
Le 21 km démarre avant le 10 km. On est 170 à s'élancer, on commence par un bout de route pour étirer le peloton avant de partir en sous bois. Le terrain est détrempé, avec des rochers et des racines. À tel point, qu'une racine a la mauvaise idée de traverser le chemin au passage de Jean-Luc. Il part en expression libre sur la cheville droite en se faisant une belle entorse. Lætitia et Cédric s'arrêtent pour lui porter secours, une fois le dernier coureur passé, le fermeur joint la croix rouge qui le prend en charge. La course se termine pour Jean-Luc au bout du premier kilomètre, pas rentable tout ça! Le duo repart à fond les baskets, ça double à gauche à droite, ça se gamelle pas mal, ça glisse beaucoup et il faut calmer un peu le rythme. On passe dans des chemins aussi boueux que l'écorche vache quand il est en forme, pas grave, la boue c'est bon pour le teint. Et il faut dire qu'il n'y a pas forcément de chemin, on perce dans les arbres, les rochers qui glissent, sont fous ces Bretons. On rigole dans le peloton des exercices de style des autres. On pourrait presque commenter les gadins à la Nelson Monfort tellement certains font dans l'artistique. Mention spéciale à Tiatia qui comptera pas loin de 4 gamelles et glissades sans bobo. Bref, ça remonte vers le tête, le duo double finalement 105 coureurs et rattrape même Richard qui est sur le 10 km, Lætitia termine deuxième féminine en 2h15 malgré la difficulté pour doubler et le démarrage en dernière position, Cédric finit dans ses baskets dans le même chrono.
Jacques et Richard voient arriver Jean-Luc porté par des secouristes. Il est ensuite amené à la clinique, bilan : un beau platre. Le parcours de 10 km n'est pas plus facile et le terrain est rebelle. Jacques termine en 1h13 premier V3 et Richard en 1h19.
Les filles terminent noyées après 5 bonnes heures de marche, pffiou. Elles sont contentes d'elles, dommage que le temps soit si mouillant.
Du coup, le midi on reprend des forces. Surtout Jean-Luc qui doit d'ailleurs suivre à la lettre sa prescription médicale, deux whiskies pour l'apéro. Ça va, il s'en sort bien. Le soir, le groupe se disperse. Quel week-end mémorable!
Nous avons donc tiré une, non deux leçons de ce week-end sportif :
1- Tu oublies pas tes clefs dans ta voiture
2- Tu prends ta carte vitale quand tu cours